fédération interprofessionnel marocaine des dattes est criée le 19/04/2010 à Ouarzazat après la création des associations régionaux :
- association régionale Meknès tafilalet
- association régionale sous massa draa
-association régionale sud-est figuig
La Fédération interprofessionnelle marocaine des dattes a été créée, lundi
à Ouarzazate, lors d'une assemblée générale constitutive ayant réuni des
producteurs de dattes de toutes les régions du Royaume.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence du gouverneur de la
province de Ouarzazate, Abdeslam Bekrate, l'assemblée a élu Abdeslam Mellali,
président de la fédération, My Mustapha addarkaoui Secrétaire général alors que
Mohamed Boyalaa a été élu trésorier.
S'exprimant à cette occasion, Mellali a affirmé que la création de cette
nouvelle fédération est de nature à promouvoir la production des dattes dans le
cadre du Plan "Maroc vert", soulignant la diversité des composantes
de cette entité constituée de producteurs et de chercheurs.
La création de cette fédération contribuera inéluctablement à la mise à
niveau du secteur de production des dattes, à l'instar des autres secteurs
productifs, ce qui donnera une valeur ajoutée au secteur qui a souffert de
plusieurs problèmes dans le passé, a-t-il indiqué dans une déclaration à la
MAP, rappelant à cet égard des mesures prises par l'Etat pour la mise à niveau
des oasis.
De son côté, le directeur général de l'Agence nationale pour le
développement des zones oasiennes et de l'arganier, M. Bachir Saoud, a affirmé
que la création de la Fédération s'inscrit dans le cadre d'une série d'initiatives
visant la promotion du secteur des dattes au Maroc, soulignant que l'Etat est
en train de préparer un contrat-programme qui organise le secteur.
Il a également souligné l'importance du facteur organisationnel dans le
développement du secteur des palmiers dattiers et de la nécessité de l'adhésion
de tous les acteurs (commerçants, coopératives, laboratoires et producteurs).
Ont pris part à cette rencontre, notamment le directeur général de
l'Institut national de la recherche agronomique, le directeur régional de
l'agriculture à Souss-Massa-Drâa, le directeur de l'Office régional de la mise
en valeur agricole de Ouarzazate et le président de la Chambre d'agriculture de
la région.
Elle a pour mission de restructurer
la filière à divers niveaux de la production, la valorisation et la
commercialisation. La nouvelle
organisation fédère tous les acteurs du secteur
(commerçants, coopératives, laboratoires et producteurs ).
"le rapprochement entre ces cinq interprofessions n'est
nullement fortuit, mais découle de leur volonté de voir les opérateurs
s'unifier autour des mêmes objectifs axés sur la réussite du Plan Maroc Vert,
la consolidation des acquis de cette filière, ainsi que sa relance économique
et sociale".
La superficie occupée par le palmier dattier est
de l’ordre de 48.000 ha, pour un effectif total de près de 4,8 millions de
pieds, ce qui représente 4,5% du patrimoine phoenicicole mondial estimé à 105
millions de palmiers.
Cette culture s’étale sur un vaste territoire englobant 13 provinces situées au Sud et Sud-est du Maroc (dont Errachidia, Figuig, Tinghir, Ouarzazate, Tata, Zagora et Guelmim) qui représentent près de 98 % du patrimoine dattier.La palmeraie nationale présente un profil variétal parmi les plus riches au monde avec plus de 220 variétés. Néanmoins la part des espèces nobles (Mejhoul, Jihel, Boufeggous, Bouskri, Aziza, Nejda et Khalts de bonne qualité) demeure faible et ne représente qu’environ 35% des plantations.
Sur les 5 dernières années, la production moyenne s’est établie à 90.000 tonnes/an. Ce qui dégage un rendement de l’ordre de 2 tonnes à l’hectare contre 2,6 en Tunisie et 3,4 tonnes en Algérie. Cet écart s’explique, selon les professionnels, par le déficit hydrique qui impacte les zones oasiennes mais aussi par la grande diversité variétale et les effets du bayoud, maladie très destructrice.
Cette production est destinée à raison de 50% à la commercialisation alors que 30% est autoconsommé et le reste va à l’alimentation du bétail. C’est dire l’importance de la dégradation de la qualité liée à la récolte, au traitement, au séchage et stockage. D’où aussi le niveau élevé de la consommation à l’intérieur des zones de production. La consommation est en effet de 15kg/personne alors que la moyenne est de 2,8 kg au niveau national.
De fait, la commercialisation des dattes constitue le véritable goulot d’étranglement pour le développement de la filière, «dans la mesure où les circuits qui prédominent ne profitent qu’aux intermédiaires», dénonce un producteur. Mais des contraintes spécifiques à la culture ne manquent pas non plus. A commencer par le bayoud qui a décimé plus des deux tiers de la palmeraie. Fléau qui a surtout affecté les variétés nobles comme le Mejhoul et le Boufeggous. Résultat, le Maroc autrefois exportateur de dattes est devenu importateur. S’ajoutent aussi la faible maîtrise des techniques culturales, le déficit de moyens de valorisation et la désorganisation commerciale. Le tout est aggravé par la récurrence des sécheresses et le phénomène d’ensablement des terres arables.
Néanmoins, la filière recèle aussi des atouts tant à l’amont qu’à l’aval de la production. Des marges de progrès restent encore inexploitées, notamment en ce qui concerne l’amélioration de la productivité et de la valorisation. A la condition de soutenir l’expertise locale par des actions de recherche/ développement et d’encadrement. D’autant plus que la demande nationale affiche un taux de consommation en progression constante. Pour preuve, le volume des importations des dattes qui a atteint 30.000 tonnes/an en moyenne. Et les prévisions à moyen-terme tablent sur un volume de consommation de l’ordre de 160.000 tonnes à raison de 5kg/habitant.
LA filière a bénéficié depuis 1986 d’un plan de restructuration. Mais la dynamique n’a été réellement enclenchée que récemment avec son intégration dans le cadre du projet arboriculture fruitière (2008/2013) soutenu par le Millenium chalenge acompte. Toutefois, les oasis du sud du Maroc ont été inscrites dès l’an 2000 dans le réseau mondial des Réserves de biosphère de l’Unesco. Et depuis 2007, la protection de la palmeraie est garantie par la loi 01-06. Enfin un organisme dédié, l’Agence nationale de développement des zones oasiennes et de l’arganier, a été créé en novembre dernier.
Cette culture s’étale sur un vaste territoire englobant 13 provinces situées au Sud et Sud-est du Maroc (dont Errachidia, Figuig, Tinghir, Ouarzazate, Tata, Zagora et Guelmim) qui représentent près de 98 % du patrimoine dattier.La palmeraie nationale présente un profil variétal parmi les plus riches au monde avec plus de 220 variétés. Néanmoins la part des espèces nobles (Mejhoul, Jihel, Boufeggous, Bouskri, Aziza, Nejda et Khalts de bonne qualité) demeure faible et ne représente qu’environ 35% des plantations.
Sur les 5 dernières années, la production moyenne s’est établie à 90.000 tonnes/an. Ce qui dégage un rendement de l’ordre de 2 tonnes à l’hectare contre 2,6 en Tunisie et 3,4 tonnes en Algérie. Cet écart s’explique, selon les professionnels, par le déficit hydrique qui impacte les zones oasiennes mais aussi par la grande diversité variétale et les effets du bayoud, maladie très destructrice.
Cette production est destinée à raison de 50% à la commercialisation alors que 30% est autoconsommé et le reste va à l’alimentation du bétail. C’est dire l’importance de la dégradation de la qualité liée à la récolte, au traitement, au séchage et stockage. D’où aussi le niveau élevé de la consommation à l’intérieur des zones de production. La consommation est en effet de 15kg/personne alors que la moyenne est de 2,8 kg au niveau national.
De fait, la commercialisation des dattes constitue le véritable goulot d’étranglement pour le développement de la filière, «dans la mesure où les circuits qui prédominent ne profitent qu’aux intermédiaires», dénonce un producteur. Mais des contraintes spécifiques à la culture ne manquent pas non plus. A commencer par le bayoud qui a décimé plus des deux tiers de la palmeraie. Fléau qui a surtout affecté les variétés nobles comme le Mejhoul et le Boufeggous. Résultat, le Maroc autrefois exportateur de dattes est devenu importateur. S’ajoutent aussi la faible maîtrise des techniques culturales, le déficit de moyens de valorisation et la désorganisation commerciale. Le tout est aggravé par la récurrence des sécheresses et le phénomène d’ensablement des terres arables.
Néanmoins, la filière recèle aussi des atouts tant à l’amont qu’à l’aval de la production. Des marges de progrès restent encore inexploitées, notamment en ce qui concerne l’amélioration de la productivité et de la valorisation. A la condition de soutenir l’expertise locale par des actions de recherche/ développement et d’encadrement. D’autant plus que la demande nationale affiche un taux de consommation en progression constante. Pour preuve, le volume des importations des dattes qui a atteint 30.000 tonnes/an en moyenne. Et les prévisions à moyen-terme tablent sur un volume de consommation de l’ordre de 160.000 tonnes à raison de 5kg/habitant.
LA filière a bénéficié depuis 1986 d’un plan de restructuration. Mais la dynamique n’a été réellement enclenchée que récemment avec son intégration dans le cadre du projet arboriculture fruitière (2008/2013) soutenu par le Millenium chalenge acompte. Toutefois, les oasis du sud du Maroc ont été inscrites dès l’an 2000 dans le réseau mondial des Réserves de biosphère de l’Unesco. Et depuis 2007, la protection de la palmeraie est garantie par la loi 01-06. Enfin un organisme dédié, l’Agence nationale de développement des zones oasiennes et de l’arganier, a été créé en novembre dernier.
Qui dit Ramadan dit
consommation des dattes. Ce fruit reste l’une des denrées les plus présentes
sur les tables ramadanesques. A chaque approche du mois sacré, les spéculations
surgissent autour du prix de leur commercialisation. Pour cette année, «les prix
enregistrés à la veille du mois sacré sont inférieurs de 2,5% à ceux de 2011 à
la même période pour la variété Iraquia», souligne le ministère de
l’agriculture. Et de préciser que «les prix moyens au détail pour cette variété
et celles de la Deglet Nour sont respectivement de 15,5 et 30 dirhams le
kilogramme». L’approvisionnement du marché national en termes de dattes, au
cours du mois de Ramadan, sera principalement assuré par les stocks issus de la
production nationale de la campagne précédente ainsi que des importations
réalisées. À cet effet, le Maroc dispose, pour cette période, d’une offre de
37.000 tonnes pour une demande qui se situe entre 27.000 et 30.000 tonnes. Par
ailleurs, les marchés locaux rentrent en compétition pour se distinguer à l’échelle
nationale.
«Les principaux marchés des dattes au Maroc sont ceux de Marrakech, Casablanca et Agadir», souligne El Arabi Hilali, membre du bureau exécutif de la Fédération interprofessionnelle marocaine des dattes. Dans ce sens, M. Hilali met en relief quelques chiffres qui permettent d’établir un état des lieux des principaux points de vente de dattes. À Agadir par exemple, le marché des dattes commercialise, en cette période de l’année, entre 10 à 15 tonnes par jour. Au moment de la récolte, coïncidant en automne, le même marché vend jusqu’à 100 tonnes quotidiennement. Malgré ces volumes commercialisés, la consommation des dattes au niveau national reste en deçà des attentes. Le représentant de la Fédération interprofessionnelle marocaine des dattes dresse un bilan négatif. «Le taux de consommation individuel des dattes est de 3 kilogrammes par an. Cette moyenne devrait atteindre, à l’horizon 2020, les 5 kilogrammes par personne annuellement». Si le Marocain consomme à peine 3 kilogrammes de dattes par an, le Saoudien en est à 30. Les Emiratis et les Libyens consomment annuellement des volumes respectifs de 18 et 14 kilogrammes par personne. La consommation des Algériens est de 10 kilogrammes par an tandis que celles des Mauritaniens et Tunisiens oscillent entre 6 et 7 kilogrammes chaque année par personne.
La faible consommation au niveau national est principalement expliquée par le déficit que connaît le secteur phoenicicole. M. Hilali relève, à cet égard, un déficit actuel de 30.000 tonnes. Ceci est comblé par l’importation des dattes d’Algérie et de Tunisie. Pour rappel, la production nationale est constituée de nouvelles variétés conçues pour faire face à la maladie du Bayoud, principale menace sur les palmiers dattiers marocains.
Il s’agit donc de la variété d’El Najda, Boufekous, Bouslikhen, Lemjihal et autres. En vue de développer ce secteur et d’atteindre l’autosuffisance en termes de production de dattes, l’État a engagé une série de mesures inscrites dans le cadre du Plan Maroc Vert. «Il s’agit d’implanter un total de 10 millions de palmiers à l’horizon 2020 pour élever la consommation nationale à 150.000 tonnes contre 100.000 actuellement», précise M. Hilali. L’Etat a également encouragé la mise en œuvre de nouveaux laboratoires visant à limiter la propagation du Bayoud et mettre à disposition des agriculteurs des variétés plus résistantes.
N.B :
Il y a eut un changement dans les nombres de conseil administratif de la Fimadattes après 2 ans de sa création :
Nouveau président : Belhassan ben abdellah
«Les principaux marchés des dattes au Maroc sont ceux de Marrakech, Casablanca et Agadir», souligne El Arabi Hilali, membre du bureau exécutif de la Fédération interprofessionnelle marocaine des dattes. Dans ce sens, M. Hilali met en relief quelques chiffres qui permettent d’établir un état des lieux des principaux points de vente de dattes. À Agadir par exemple, le marché des dattes commercialise, en cette période de l’année, entre 10 à 15 tonnes par jour. Au moment de la récolte, coïncidant en automne, le même marché vend jusqu’à 100 tonnes quotidiennement. Malgré ces volumes commercialisés, la consommation des dattes au niveau national reste en deçà des attentes. Le représentant de la Fédération interprofessionnelle marocaine des dattes dresse un bilan négatif. «Le taux de consommation individuel des dattes est de 3 kilogrammes par an. Cette moyenne devrait atteindre, à l’horizon 2020, les 5 kilogrammes par personne annuellement». Si le Marocain consomme à peine 3 kilogrammes de dattes par an, le Saoudien en est à 30. Les Emiratis et les Libyens consomment annuellement des volumes respectifs de 18 et 14 kilogrammes par personne. La consommation des Algériens est de 10 kilogrammes par an tandis que celles des Mauritaniens et Tunisiens oscillent entre 6 et 7 kilogrammes chaque année par personne.
La faible consommation au niveau national est principalement expliquée par le déficit que connaît le secteur phoenicicole. M. Hilali relève, à cet égard, un déficit actuel de 30.000 tonnes. Ceci est comblé par l’importation des dattes d’Algérie et de Tunisie. Pour rappel, la production nationale est constituée de nouvelles variétés conçues pour faire face à la maladie du Bayoud, principale menace sur les palmiers dattiers marocains.
Il s’agit donc de la variété d’El Najda, Boufekous, Bouslikhen, Lemjihal et autres. En vue de développer ce secteur et d’atteindre l’autosuffisance en termes de production de dattes, l’État a engagé une série de mesures inscrites dans le cadre du Plan Maroc Vert. «Il s’agit d’implanter un total de 10 millions de palmiers à l’horizon 2020 pour élever la consommation nationale à 150.000 tonnes contre 100.000 actuellement», précise M. Hilali. L’Etat a également encouragé la mise en œuvre de nouveaux laboratoires visant à limiter la propagation du Bayoud et mettre à disposition des agriculteurs des variétés plus résistantes.
N.B :
Il y a eut un changement dans les nombres de conseil administratif de la Fimadattes après 2 ans de sa création :
Nouveau président : Belhassan ben abdellah